
Que l’on soit un enfant, un adolescent, un adulte au travail ou à la retraite, ou un aîné… Que ce soit lors d’une grande joie, d’une heureuse surprise, d’un cadeau, d’une découverte, d’un mariage, d’une réussite, de vacances, d’une bonne nouvelle, d’un très grand malheur ou dans la vie quotidienne… Que ce soit avant ou pendant une présentation, une entrevue… Que l’on soit sur le marché du travail, en affaires ou dans d’autres conditions… Que ce soit pour sauver sa peau face à un danger, un accident, une agression… Personne n’échappe au stress !
Dans la vie courante, le stress occasionnel n’a pas de grandes conséquences :
• La réponse au stress est de courte durée.
• Les facteurs de stress cessent rapidement (présentation, entrevue, traverser une rue, appel téléphonique, chercher une place de stationnement, déménagement, etc.).
• D’un point de vue physiologique :
o On passe à l’état sympathique.
o Faible libération d’hormones de stress (cortisol, adrénaline, noradrénaline).
o Augmentation du rythme cardiaque.
o Élévation de la tension artérielle.
o Augmentation du rythme respiratoire.
o Dilatation des pupilles.
o Tension musculaire.
o Inhibition de la digestion.
• C’est la phase d’alerte, et l’on peut ressentir un tremblement passager.
• Une fois le stress passé, l’état parasympathique revient naturellement :
o Taux hormonaux normaux.
o Diminution du rythme cardiaque.
o Diminution de la tension artérielle.
o Diminution du rythme respiratoire.
o Contraction des pupilles.
o Relaxation musculaire.
o Amélioration de la digestion. o On se sent détendu, peut-être même suffisamment pour aller dormir.
Le stress, sous toutes ses formes, nous atteint, nous transforme, nous maintient en alerte, nous aide (accepter et transformer son regard sur soi et sur le monde, c’est prendre le stress comme une réelle opportunité de changement positif, de métamorphose épanouissante) ou nous détruit petit à petit (souffrir en silence, serrer les dents ou les poings, se réfugier dans un univers fictif).
C’est lorsque les signes physyques deviennent perceptibles, qu’ils frappent assez fort à la porte de notre conscience, que nous pouvons en ressentir les effets. Soit nous les percevons vivement et ils nous interpellent, soit nous ne les ressentons pas parce que le stress est si bien installé qu’on se dit ne pas être stressé du tout. Pourtant, les signes physiques ne mentent pas. On arrive même à dire : « Ben non, je ne suis pas stressé. C’est normal, ça va passer… »
L’être humain a une grande capacité d’adaptation. À chaque couche de stress accumulée par-dessus la précédente, on se sent ébranlé, puis on s’adapte et on continue le même train de vie. Parfois, nous en ajoutons davantage ; nous sommes capables d’en supporter plus ! Nous sommes forts !
Peu à peu, la chronicité s’installe sans que nous nous en rendions compte. À chaque nouvelle couche, des signes physiques s’accumulent, et un beau jour, nous dépassons nos limites personnelles. Mais « il faut continuer, pas le choix… » Puis apparaissent des signes qui frappent à la porte de notre conscience de plus en plus fort, et de manière persistante. On se demande pourquoi on digère mal ou plus du tout ? Pourquoi on ne dort plus ? Pourquoi on est de plus en plus nerveux, anxieux, irritable ? Pourquoi on n’a mal partout ? Pourquoi a-t-on l’impression que tous les virus nous courent après : c’est la grippe, le rhume…? « Pourquoi, quand je prends des vacances, j’attrape toujours une grippe, je suis malade, je dors plus que je ne le fais le reste du temps ? » « Comment cela se fait-il que je sois arrivé là, mon énergie me lâche, vite un café et du sucre pour rebooster mon énergie ! Ça n’est pas possible ! Il faut que je tienne le coup ! Je n’en peux plus ! » La chronicité est telle que les signes physiques deviennent insupportables, ces mêmes signes physiques que l’on a ignorés, camouflés, endormis, empilés…
La chronicité s’installe lentement et les signes de surexcitation apparaissent :
• La réponse au stress se prolonge.
• Les facteurs de stress persistent et peuvent induire une chronicité (les finances, la famille, le couple, le partenaire, les affaires, le travail, être un aidant naturel, une maladie, un conflit, la nutrition moderne dévitalisée…).
• L’exposition excessive aux hormones de stress (cortisol, adrénaline, noradrénaline).
• Profil de détresse psychologique de type LUTTE et FUITE, phase de résistance.
• Hyper-excitation, hyper-vigilance.
• L’état sympathique est en excès :
o Tous les systèmes peuvent être touchés.
o L’inhibition de la digestion due à une diminution chronique de la production d’acide chlorhydrique (HCL) peut mener à une hypochlorhydrie quasi permanente et pourrait produire : Des reflux gastriques, des brûlures d’estomac et des ballonnements. Des impacts sur les intestins : ballonnements, constipation et diarrhée… Etc.
o La diminution de la production d’acide chlorhydrique (HCL) pourrait avoir les conséquences suivantes : Allergies alimentaires multiples. Diminution de l’absorption des minéraux et des vitamines. Présence d’aliments non digérés dans les selles. Acné (post-adolescence). Etc.
o Anxiété.
o Dépression.
o Insomnie.
o Hypertension.
o Tachycardie.
o Douleurs aiguës.
o Diminution des fonctions du système immunitaire.
o Résistance au niveau du cerveau en lien avec les hormones (neuroendocrinienne). Déséquilibre hormonal (homme et femme).
• Les impacts peuvent être observables dans tous les systèmes, à intensité variable selon chaque personne.
Malgré tout, certaines personnes n’arrêtent pas. Les couches de stress s’accumulent, et ces personnes sont dans le stress « jusqu’aux oreilles », se rendant parfois jusqu’à l’épuisement physique et psychologique.
La chronicité est installée et les signes d’épuisement sont bien perceptibles :
• Sous-production d’hormones de stress.
• Insuffisance surrénale.
• Profil de détresse psychologique de PARALYSIE, phase d’épuisement.
• Léthargie et fatigue.
• Baisse de libido.
• Apathie, motivation faible.
• Hypersomnie.
• Douleurs chroniques.
• Dépression de l’activité immunitaire.
• Troubles auto-immuns.
• Maladie chronique.
Chers lecteurs, il y a de l’espoir ! La solution à tout cela est une bonne gestion du stress et/ou un changement de mode de vie imminent pour retrouver l’équilibre et le calme.
La naturopathie peut vous soutenir dans le stress que vous vivez actuellement et vous guider à retrouver votre équilibre.
La naturopathie dispose de plusieurs outils de soutien, tels que :
• Une suggestion de plan alimentaire adapté.
• Des suggestions de plantes adaptogènes.
• Des suggestions de compléments en support nutritionnel.
• Des suggestions de stratégies de gestion du stress…
Références Les étapes du stress selon Hans Selye, MD, Ph.D.
Important : Le contenu de cet article est à des fins d’information uniquement et n’est pas destiné à diagnostiquer, traiter ou guérir une maladie quelconque. Les astuces et suggestions proposées le sont à titre informatif et éducatif seulement, et n’excluent en aucune manière la nécessité d’un diagnostic médical et de soins professionnels. L’autrice de cet article ne pourra être tenue responsable des effets ou du mauvais emploi d’une astuce ou d’une suggestion proposée. Il est toujours conseillé de rechercher l’avis de votre médecin ou d’un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant une condition médicale.
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